De 88 à 96 on observe une progression vertueuse/raisonnée de la cotation. L'évolution technologique et la démesure de la production créent ensuite un premier emballement suivis d'un premier retournement. S'en suit une "réplique" et on aurait aimé en janvier 2009 que le scénario se répète mais cette fois, la reprise se fait sur une plus longue période : quelque chose cloche dans la mécanique financière ! Je dirais même que c'est révélateur de quelque chose qui cloche dans la manière d'organiser notre société... Cette période en trois phases dont la troisième vacille, manque d'assurance, marque un essoufflement, était annonciatrice d'un désastre. Trop, c'est trop ! Or, les règles du jeu ont été écrites, décidées et misent en place par des personnes qui les ont souhaitées comme telles. Ces personnes ont fait le choix du chaos. Chaos financier, économique et sociétal. Il me semble que nous arrivons à la fin d'un cycle que les petites tergiversations de nos "dirigeants" ne pourrons éviter. Nous ne sommes toujours qu'au début de la rupture qui se déroule sous nos yeux. Cette rupture, cette organisation de notre société, va engendrer beaucoup de souffrance pour beaucoup de personnes. Cela dit, si vous faites partie de ceux qui ont la chance de disposer de liquidités, attendez !
Tiens c'était justement la question que je me posais ce matin : comment avons nous pu accepter de laisser régenter l'économie mondiale par le dollar, au mépris de la plus élémentaire prudence ? Et je me suis fait la même réponse : nous sommes des ploucs naïfs vivants dans l'illusion que nous sommes gouvernés par des gens qui veulent notre bien. Que c'est beau le chant des sirènes !
stuntwarrior
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@Dom83, Le dollars n'est dollars que parce que les USA tiennent des révolvers braqués sur la tempe de chacun leurs obligés. En plus d'être naïfs, nous sommes des ploucs faibles. Faibles devant nos dirigeants faibles devant les États Unis. Si je peux me permettre, un de mes grands pères disaient "on est pas sortis le cul des ronces". En ce moment, je complèterais cette formule par "et en plus elles poussent vite !"